La Commission de nominations de l’église était sur le point d’achever la sélection des dirigeants des divers ministères de l’église. Une dernière fonction restait à pourvoir : celle du directeur de la GCV. D’après la procédure régulière, son nom devait être voté par la Commission de nominations. Ce serait alors la responsabilité du pasteur ou d’une autre personne désignée de contacter et de convaincre la personne choisie. C’est un scénario qui se répète !

La question que posent le plus fréquemment les directeurs potentiels de la GCV est celle-ci : « Quel est le rôle d’un directeur de la GCV d’une église locale ? » En guise de réponse, beaucoup ont reçu l’assurance que « quelqu’un » allait expliquer au moment voulu ce que l’on attendait d’eux. Malheureusement, cette promesse n’est pas souvent tenue. Ce n’est pas obligatoirement un problème d’oubli ou de négligence. Il y a souvent un véritable manque de connaissances, ce qui rend difficile aux pasteurs et aux anciens d’église la tâche de guider dans leur nouveau rôle les directeurs de laGCV nouvellement élus de l’église locale. Et pourtant, ces informations sont essentielles pour une promotion efficace de la gestion dans toute congrégation d’église. Dans cet article, nous espérons dissiper le mystère qui entoure cette importante question.

Les fondations

L’importance d’une gestion fidèle est confirmée par le conseil inspiré d’Ellen G. White : « Chaque homme s’est vu confier la gestion de biens sacrés ; chacun doit s’acquitter de sa tâche d’après les indications du Donateur ; et chacun doit rendre compte de sa gestion à Dieu. »[1] Ellen G. White a aussi révélé à l’Église de Dieu que la gestion est un aspect important de la grande controverse entre le Christ et Satan. Elle nous rapporte une conversation entre Satan et ses anges :

« Nous devons garder dans nos rangs tous les moyens dont nous pouvons nous servir. Plus les disciples du Christ consacreront d’argent à son service, plus ils feront de mal à notre royaume en nous prenant nos sujets. […] Faites que la convoitise et l’amour des richesses terrestres soient le trait dominant de leur caractère. Aussi longtemps qu’il en sera ainsi, le salut et la grâce seront négligés. Mettez autour d’eux toutes les attractions possibles, et ils nous appartiendront sûrement. De plus, non seulement nous serons assurés de les tenir, mais leur influence ne pourra pas s’exercer pour en conduire d’autres vers le ciel. Lorsque l’un d’eux est sur le point de donner quelque chose, mettez en lui des dispositions au murmure, afin qu’il soit parcimonieux. »[2]

L’Église adventiste a adopté une croyance fondamentale sur la gestion : « Nous sommes les économes de Dieu, qui nous a confié du temps, des occasions, des aptitudes, des possessions, les bénédictions de la terre et de ses ressources. Nous sommes responsables devant lui de leur bon usage. Nous reconnaissons ses droits de propriété en le servant fidèlement, ainsi que nos semblables, en lui rendant les dîmes et en lui apportant des offrandes, pour la proclamation de l’Évangile, lesoutien et le développement de son Église. La Gestion chrétienne de la vie en est un privilège que Dieu nous accorde pour nous aider à grandir dans l’amour et à vaincre l’égoïsme et la convoitise […] (Ge 1.26–28 ; 2.15 ; 1 Ch 29.14 ; Ag 1.3–11 ; Mal 3.8–12 ; Mt 23.23 ; Ro 15.26, 27 ; 1 Co 9.9–14 ; 2 Co 8.1–15). »[3]

Le Département des Ministères de la GCV considère que la tâche du directeur de la GCV de l’église locale consiste en la mise en pratique de la croyance fondamentale ci-dessus en « invitant les membres à faire confiance à Dieu en tant que Propriétaire et Pourvoyeur, et à être Ses partenairesdans Sa mission finale par leurs dons réguliers et systématiques. »[4] Cependant, ce n’est pas toujours une tâche simple de traduire cette croyance en programmes, initiatives et actions.

Profil, connaissance et ressources

En sus d’être parmi les derniers postes pourvus, ou souvent jamais pourvus, le choix du directeur de la GCV est souvent entaché par deux erreurs fréquentes. Plusieurs comités de nomination posent la mauvaise question pour commencer la procédure : « Qui n’a pas été choisi pour d’autres responsabilités ? » Implicitement, ceci signifie que le poste de directeur de la GCV est ravalé au rang de prix de consolation. Une autre erreur commune est d’avoir comme seul critère de choisir une personne qui possède une expertise dans le domaine de la gestion des finances personnelles, confondant ainsi ce ministère avec un cabinet-conseil financier. Ces deux pièges doivent être évités.

Il est essentiel que le candidat choisi, en tant que dirigeant d’un ministère, possède les qualités spirituelles suivantes :

  • · Que ce soit une personne qui ait une vie de prière régulière.
  • Un fidèle étudiant de la Bible, des écrits de l’Esprit de prophétie, et de la leçon de l’École du sabbat.
  • Quelqu’un que l’église reconnaît comme vivant en accord avec les principes bibliques de la gestion. Cette dernière qualité est en accord avec les instructions du Manuel d’Église : « En rendant fidèlement la dîme, l’ancien exerce une influence positive et encourage les autresmembres à faire de même. […] Les anciens peuvent promouvoir la dîme tant par laprésentation de l’aspect biblique du sujet, du privilège et de la responsabilité d’une bonne gestion de ses biens, que par un travail personnel avec les membres, dans un esprit de service et de tact. »[5]

L’efficacité de ce ministère dépend largement des connaissances et de la compétence du dirigeant. Cependant, comme Dieu appelle rarement ceux qui sont déjà qualifiés, les personnes choisies sont encouragées à approfondir leurs connaissances et leurs compétences. Jésus, la Tête de l’Église, a fixé un niveau élevé pour Ses collaborateurs : « Jamais personne n’a parlé comme cet homme » (Jean 7.46) ; « Car il enseignait avec autorité » (Mt 7.29). Posséder un d’esprit disposé à se développer est décisif. Le directeur de la GCV choisi sera sur la voie du succès s’il/si elle acquierttôt des connaissances dans certains domaines clés :

  • Les fondations bibliques des grandes lignes de la croyance à la gestion.
  • Les bases de la gestion financière personnelle.
  • Les principes de la dîme et des offrandes régulières et systématiques, appelées « promesse »,reposant sur la Bible et sur les écrits de l’Esprit de prophétie.
  • L’utilisation correcte des dîmes et des offrandes dans l’Église adventiste.
  • La responsabilité et la transparence dans la gestion des finances de l’église.

Plusieurs ressources facilement accessibles peuvent aider à affermir les directeurs de la GCV de l’église locale dans leurs responsabilités :

Approches et stratégies

Le directeur de la GCV de l’église locale accomplit trois fonctions clés : (1) éduquer l’église sur la générosité systématique, (2) équiper les croyants pour la gestion des ressources financières personnelles, et (3) participer à l’administration de l’église locale. De plus, même si généralement il n’est pas informé des dons personnels des membres, il suit de près les tendances de la fidélité dans les dîmes et offrandes régulières pour l’église locale. En consultation avec les dirigeants de l’église, il cherche constamment à élever le niveau de fidélité.

Les directeurs de la GCV de l’église locale efficaces utilisent les stratégies suivantes pour augmenter la générosité et la fidélité :

  • Amener les membres à la fidélité en attirant leur attention sur l’amour du Christ et en en donnant personnellement l’exemple.
  • Éviter d’utiliser le sentiment de culpabilité pour amener les membres à la fidélité.
  • Éviter d’encourager les membres à entrer dans une relation de marchandage avec Dieu (c’est-à-dire, donner pour recevoir davantage).
  • Prêcher non seulement ce qu’on doit faire, mais aussi comment vivre la vie d’un gestionnaire.
  • Passer du temps à enseigner personnellement les membres et répondre à leurs questions particulières.

Programmes de la GCV

Cinq aspects exigent la plus grande considération lorsque les directeurs locaux décident des programmes de la GCV pour leurs églises locales :

Pertinence. Tous les bons programmes ne sont pas nécessairement bons pour une église locale spécifique. Ce qui marche bien dans une localité peut ne pas produire les mêmes résultats ailleurs. Le directeur de l’église locale a besoin de sagesse pour décider si un programme donné peut être adapté, ou tout simplement remplacé par un autre plus approprié. Trois éléments aident à évaluer lapertinence d’un programme : (1) une connaissance approfondie du profil et des besoins des membres, (2) sonder l’intérêt des membres pour ce programme, et (3) la consultation avec d’autres dirigeants de l’église.

Question clé : Ce programme est-il approprié pour mon église ?

Facilité de mise en œuvre. Tout programme exige des ressources humaines pour sa mise en œuvre. Certains programmes d’éducation sur la gestion exigent une expertise particulière qui n’est peut-être pas disponible au niveau d’une église locale. Tenter de mettre en œuvre ces programmes ne rend pas service à notre département et peut produire de l’embarras. La connaissance de soi-même est une importante caractéristique d’un directeur de la GCV d’une église locale.

Question clé : Ai-je les ressources humaines nécessaires pour réaliser ce programme ?

Coût de la mise en œuvre. Les églises ont des profils financiers variés, et tous les programmes ont un coût. Il est essentiel que le directeur de la GCV prenne garde au conseil de Jésus dans Luc14.28 : « En effet, si l’un de vous veut construire une tour, il s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer. » Ce serait très embarrassant pour le directeur de la GCV si c’est lui qui dépasse le budget alloué !

Question clé : Ai-je les ressources financières nécessaires pour réaliser ce programme ?

Temps disponible dans le calendrier de l’église. Il est inhabituel de trouver une église adventiste qui ait des créneaux libres pour y insérer de nouveaux programmes. Généralement, tous les ministères de l’église rivalisent pour obtenir un créneau dans le calendrier. Les heures du sabbat sont les plus convoitées (si vous me pardonnez cette expression). Cette situation peut produire une compétition brutale et de l’animosité au sein de la communauté de l’église. Les ministères de la GCV ont rarement les meilleurs atouts ou les meilleurs arguments pour remporter cette compétition.

Question clé : Puis-je trouver le temps nécessaire pour réaliser le programme d’éducation sur la gestion ?

Participants. Avoir l’expertise, les ressources financières et le créneau horaire ne garantit pas le succès. Un autre obstacle primordial est l’auditoire. La gestion n’a pas naturellement d’auditoire, contrairement aux ministères des enfants, de la vie de famille, de la jeunesse, ou des femmes. Beaucoup de programmes de gestion bien planifiés et bien réalisés sont peu fréquentés, et, par conséquent, n’atteignent pas les objectifs escomptés. La plupart des participants sont ceux qui sont déjà conscients et convaincus des principes de la gestion. Il est facile pour le directeur de se sentir frustré et découragé. Le résultat est que, après plusieurs programmes peu performants, les ministères de la GCV peuvent devenir un ministère endormi dans l’église locale.

Question clé : Qui sont ceux qui assisteraient à ce programme ?

L’objectif des questions ci-dessus n’est pas de décourager les directeurs de la GCV de l’église locale, mais de les aider à prendre des décisions bien informées, qui produiront des programmes réussis.

La stratégie d’infiltration

Adopter l’approche « d’infiltration » aide à aborder les cinq défis soulevés plus haut. Elle consiste à partager l’éducation de la gestion à travers des programmes et des réseaux de l’église qui existent déjà. La stratégie d’infiltration est plus facilement mise en œuvre lorsque les dirigeants de laGCV :

- cultivent un esprit de partenariat

- évitent la mentalité de cloisonnement

- ne se soucient pas de savoir qui recevra des félicitations

Question clé : Comment l’éducation sur la gestion peut-elle s’associer aux autres ministères et programmes de l’église ?

La stratégie d’infiltration apporte plusieurs avantages aux programmes de l’éducation sur la gestion :

Elle assure la pertinence : Les ministères de la GCV fournissent des programmes sur commande en réponse aux demandes d’autres ministères ou de groupes de membres d’église.

Elle réduit les besoins de ressources financières : Le coût de la réalisation est partagé avec le ministère qui accueille ou coanime le programme.

Elle réduit les besoins en ressources humaines : La plus grande demande en ressources humaines provient généralement de la logistique qui soutient un programme. Dans le cas d’initiatives« d’infiltration », la logistique requise est partagée ou simplement fournie par le ministère qui accueille ou coanime le programme. Le directeur de la GCV pourra se concentrer sur le contenu concernant la gestion. Un exemple serait la différence entre organiser un congrès sur la gestion et prendre la parole à un congrès de jeunesse.

Elle surmonte les contraintes du temps : Tout en adoptant cette approche, les Ministères de laGCV n’imposent pas d’exigences au calendrier déjà bien rempli de l’église locale. Le besoin de lutter pour obtenir des créneaux réservés aux programmes de la GCV disparaît tout simplement. Deplus, étant donné que les organisateurs d’événements ont la responsabilité de trouver des éléments de qualité pour leurs programmes, la participation des Ministères de la GCV est généralement la bienvenue.

Elle évite le recrutement d’un auditoire : Vu que plusieurs ministères de l’église ont la capacité éprouvée d’attirer les foules, le directeur de la GCV n’a pas besoin de recruter des participants à son programme, mais peut plutôt profiter de ceux qui sont déjà réunis pour un programme donné. Dans ce contexte, la probabilité d’atteindre ceux qui ont besoin du message de la gestion est beaucoupplus élevé.

Initiatives de l’éducation sur la gestion

Il existe plusieurs possibilités d’apporter le message de la gestion à des programmes et ministères de l’église déjà existants.

Histoires missionnaires

Encouragez l’équipe de l’École du sabbat à utiliser l’histoire missionnaire comme moyen de promouvoir les offrandes hebdomadaires recueillies durant l’École du sabbat. La lecture hebdomadaire de l’histoire missionnaire est un rappel régulier de la relation qui existe entre le progrès de la mission et le fait de donner. Elle est disponible en formats variés et en diverses langues sur le site de la Mission adventiste de la Conférence générale (https://www.adventistmission.org/).

Lectures et vidéos pour les offrandes

Les lectures et les vidéos pour les offrandes durant le service de culte à l’église aident l’esprit des participants à comprendre que les offrandes sont une expression de notre adoration. Elles sont disponibles en ligne à l’adresse suivante :

https://stewardship.adventist.org/tithe-and-offerings-readings.

Certains territoires ont inclus ces lectures dans le questionnaire de l’École du sabbat, à la fin de chaque leçon hebdomadaire. L’idée est de rappeler aux membres et de les encourager les à préparer leurs offrandes pendant la semaine.

Le sermon du service de culte

Les services du sabbat représentent l’heure de grande écoute de la vie de l’église. Il est essentiel que les membres reçoivent l’instruction sur la gestion pendant ce moment spécial.

Le partenariat avec d’autres départements

Les réunions dans lesquelles on ne parle que de gestion sont généralement peu fréquentées. C’est pourquoi, pour que le message de la gestion atteigne l’église, il est important d’entrer en partenariat avec d’autres départements. À chaque fois que l’occasion se présente, que votre priorité soit d’enseigner la gestion des finances personnelles et familiales, ainsi que la pratique des offrandes régulières et systématiques, appelées « promesse », et de la dîme.

La GCV dans les programmes JA

Entrez en partenariat avec le Département de la Jeunesse de votre église locale, pour donnerun cours une ou deux fois par an aux Aventuriers et aux Explos, qui pourront obtenir le Prix du sage gestionnaire et la Distinction « Gestion ». Les exigences pour ces programmes posent des fondations sur la gestion qui dureront toute la vie. On pourra le faire pendant les programmes réguliers du club ou au cours des camporees.

Le Sabbat mondial de la GCV

Le calendrier de notre Église mondiale attribue un sabbat mondial au Département de la GCV le premier sabbat de décembre. Les matériels sont généralement disponibles à la fédération locale ou sur le site adventiststewardship.org. Ils consistent généralement en un sermon sur la gestion et une présentation pour le sabbat après-midi. Le contenu et la date peuvent être adaptés selon les besoins à n’importe quel contexte.

La Semaine de réveil de la GCV

Dans certaines divisions du monde, on met de côté une semaine pour que toutes les églises organisent un réveil annuel sur la question de la gestion. Celle-ci commence généralement par laJournée mondiale de la GCV. Le matériel est généralement disponible pour la réalisation de ce programme. Cette semaine a trois objectifs principaux : rappeler aux membres les enseignements surla gestion, consolider la notion de gestion par des visites, et amener les membres à renouveler leur engagement pour adopter le style de vie de la gestion.

Autres responsabilités

Membre du Comité d’église

Les directeurs de la GCV de l’église locale sont membres du Comité d’église, et, en tant que tels,participent à la gestion générale de l’église locale. Leur rôle consiste à :

  • - encourager les dirigeants de l’église locale à donner l’exemple de la fidélité dans les principes et pratiques de la gestion.
  • - fournir régulièrement un rapport et une analyse de la fidélité des membres dans les dîmes et lesoffrandes.
  • - promouvoir l’importance de gagner la confiance par la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources de l’église.
  • - conseiller sur l’utilisation appropriée de la dîme et des offrandes.
  • - avertir des dangers du piège qui consiste à remplacer le plan divin de générosité systématique par des « trucs » de rassemblement de fonds.

Le Comité des visites

Rendre visite aux membres est un facteur clé pour leur croissance spirituelle. Ceci complète l’enseignement public des principes bibliques, surtout celui de la gestion. Plusieurs aspects de l’éducation sur la gestion sont des sujets sensibles et ne peuvent être abordés efficacement et confidentiellement que dans le cadre d’un foyer.

Le directeur de la GCV peut aider de ces quatre manières possibles :

  • - encourager votre église locale à mettre en place un Comité des visites, qui coordonnera la visite systématique des membres.
  • - choisir de faire partie de l’équipe de visites de votre église.
  • - donner une étude biblique sur la gestion à ceux impliqués dans les visites, à utiliser pendant les visites systématiques des membres.
  • - encourager ceux qui ont accès aux informations sur la fidélité des membres dans la dîme et les offrandes régulières, à s’engager dans des visites ayant trait spécifiquement à la gestion,lorsque c’est nécessaire.

Le Comité financier

Le Comité financier est une entité nommée par le Comité d’église pour aider à la gestion des ressources financières de l’église. Le directeur de la GCV est membre de ce comité.

Il/elle insiste et aide toujours dans ces cinq domaines :

  • - un budget annuel approuvé.
  • - un système de contrôle interne adéquat pour la gestion des ressources.
  • - une communication claire et régulière avec tous les membres au sujet des finances de l’église.
  • - le respect des directives adoptées concernant l’utilisation de la dîme.
  • - le respect des directives adoptées concernant la répartition des offrandes.

Le Conseil d’évangélisation

L’évangélisation et la gestion sont des activités jumelles. Un objectif de la gestion est d’amener tous les membres à entrer en partenariat fidèlement dans la mission de Dieu. Lorsque le directeur de la GCV est informé des plans d’évangélisation de l’église, il est plus facile de mobiliser le soutien des membres. Ceux-ci doivent clairement comprendre la relation entre la fidélité dans la générosité systématique et la participation à la mission de Dieu.

Le directeur de la GCV devra s’assurer que les futurs membres reçoivent une instruction adéquate sur la gestion avant leur baptême.

Préparation et partage des rapports

« Connais bien chacune de tes brebis, donne tes soins à tes troupeaux » (Pro 27.23). Ces paroles du Sage sont une invitation à confronter, explorer et analyser notre réalité. Le rapport du trésorier se concentre généralement sur les sommes reçues et déboursées. Le rapport de la GCV se concentre sur les processus mis en place pour augmenter la fidélité et élever le niveau de fidélité prévalant dans l’église.

Responsabilités ayant trait au rapport :

  • - Acquérir le modèle du rapport des Ministères de la GCV de la fédération.
  • - Consulter le trésorier de l’église pour préparer le rapport de la GCV.
  • - Analyser le rapport.
  • - Remettre des exemplaires du rapport et de l’analyse au pasteur/ancien d’église et aux membres du Comité d’église.
  • - Après son adoption par le Comité d’église, envoyer le rapport au directeur de la GCV de la fédération.
  • - Classer les rapports pour future consultation.

Conclusion

Les directeurs de la GCV de l’église locale jouent un rôle clé dans la formation d’une culture de fidélité dans l’église locale. Leur ministère contribue largement à la participation des membres àla mission finale de Dieu. Il existe une bénédiction spéciale pour ceux qui s’acquittent fidèlement decette responsabilité.

Liywalii, Jallah & Barbe


[1] Ellen G. White, Counsels to Writers and Editors (Conseils aux auteurs et éditeurs) (Nashville: Southern Pub. Assn., 1946), p. 162 ; site en anglais : https://m.egwwritings.org/en/book/24.114/toc.

[2] Ellen G. White, Premiers écrits (Mountain View: Publications interaméricaines, Pacific Press Pub. Assn., 1962), p. 266, 267 ; site en anglais :https://m.egwwritings.org/en/book/22/toc.

[3] Manuel d’Église (Doral, Floride : Maison d’édition interaméricaine, 2010), p. 169 ; site en anglais : https://www.adventist.org/wp-content/uploads/2019/06/seventh-day-adventist-church-manual_2015_updated.pdf.

[4] “Stewardship Ministries Strategic Orientation” (Orientation stratégique des Ministères de la GCV) – https://stewardship.adventist.org/strategic-orientation-2020-2025-(pdf).pdf (consulté le 13 janvier 2022).

[5] Manuel d’Église, p. 68.