J’ai grandi dans une ferme de l’Oklahoma où l’on élevait des vaches de race Jersey enregistrées. On les connaît pour leur jolie couleur fauve et leurs beaux yeux marron.
On reconnait aussi qu’elles produisent le meilleur lait bien crémeux.
Chaque jour, mes parents faisaient la traite de 60 à 80 vaches dans une étable entravée de style ancien. Maman aimait ses vaches et les connaissait toutes par leur nom, étant donné qu’elle qui faisait la majeure partie de la traite,
y passant six à huit heures chaque jour. La traite des vaches était une véritable expérience et un travail éreintant. Il fallait se pencher continuellement pour laver et sécher le pis des vaches et attacher les machines à traire. Puis, le processus recommençait quand une vache donnait un coup de pied au dispositif de traite qui devait être réinstallé. Ce n’est pas étonnant que mon papa aimait dire : “ Je dois tout ce que je possède au pis ! ”
Pendant 50 ans, mes parents s’occupèrent de cette ferme laitière. Maman avait 83 ans quand mes parents vendirent finalement les vaches. À travers les années, ils eurent plusieurs vaches—surtout de race Jersey et quelques black Angus. Au printemps, quand de jeunes veaux naissaient, il était exaltant de voir se transformer des génisses en vaches laitières, qui à leur tour, produiraient des petits.
Durant toutes ces années, je ne me rappelle que de la naissance d’une paire de jumeaux veaux. On considère comme un événement rare le fait qu’une vache ait plus d’un veau à la fois—certains le qualifieraient d’historique. Aussi, pouvez-vous imaginer ma surprise quand j’entendis l’histoire la plus extraordinaire d’un de nos auditeurs d’AWR en Tanzanie, un indigène Massaï qui commença à payer sa dîme avec des vaches. Ce qui se passa par la suite étonna tous ceux qui le connaissaient et n’est rien de moins qu’un miracle. Continuez à lire . . .
Le miracle des vaches données en guise de dîmes
Durant une récente visite en Tanzanie, j’ai rencontré Abraham, un riche Massaï propriétaire de bovins. Il m’a raconté son histoire remarquable. Environ un an plus tôt, il avait assisté à une série de rencontres évangéliques et avait décidé d’être baptisé. Il n’avait jamais appris à lire ni à écrire, aussi lorsqu’il découvrit notre nouvelle station d’AWR en Tanzanie, il était enthousiaste et écoutait régulièrement les programmes sur sa radio.
En écoutant, il apprit beaucoup de nouvelles choses concernant le fait d’être un Adventiste fidèle—de comment vivre une vie plus saine à l’importance de rendre une dîme honnête. Comme Abraham possédait plus de 1000 mille têtes de bétail et de vastes troupeaux de moutons et de chèvres éparpillés en Tanzanie et au Kenya, il décida qu’il s’efforcerait d’être fidèle dans toutes ses possessions.
Il plaça donc son bétail dans de grands enclos. et les compta alors qu’ils marchaient dans un enclos. Il comptait jusqu’à neuf alors que les vaches marchaient vers l’enclos. Cependant, Abraham consacrait la dixième comme dîme à Dieu. Le temps passa et Abraham continuait à réserver chaque dixième animal pour la dîme de Dieu. Ses amis et connaissances étaient interloqués. Dans leur culture, on mesurait la richesse d’une personne à son bétail ; on ne donnait pas ainsi ses vaches ! Alors que les amis d’Abraham le regardaient répéter le processus de compter son bétail, ils se moquèrent de lui. Abraham devint la risée de certains, et plusieurs personnes le traitèrent de fou.
Mais les moqueries cessèrent brutalement neuf mois plus tard quand 40 des vaches d’Abraham donnèrent naissance à des jumeaux ! De plus, de nombreuses chèvres et brebis eurent des triplés ! Dieu le bénissait comme Il avait béni Jacob, le petit-fils d’Abraham dans la Bible. Dieu avait béni le troupeau de Jacob, de sorte qu’il s’est multiplié, et c’est Dieu qui maintenant bénissait cet Abraham des temps modernes.
Dîme doublée et autre miracle
Abraham et tous les Massaï qui s’étaient moqués de lui apprenaient qu’avec Dieu, neuf dixièmes rapportent plus que garder la totalité pour soi ! Abrahamétait maintenant si content des bénédictions de Dieu qu’ildécida de donner une double dîme ! Ainsi, en comptant, cetéleveur Massaï s’arrêtait à huit vaches. Il les gardait pour lui et il donnait les neuvième et dixième vaches à Dieu. Et Dieu bénit Abraham encore plus ! J’ai vu plusieurs fois—pour utiliser le vocabulaire agricole—comment la pelle de Dieu est plus grande que la nôtre.
On ne peut simplement pas donner plus que Dieu ! Mais il y a plus à cette histoire, car les bénédictions de Dieu ont des répercussions. Sur des pâturages ouverts, comme ceux du Kenya et de la Tanzanie, les voleurs prennent souvent du bétail. Mais un fait intéressant commençait à se produire concernant Abraham. Chaque fois qu’un de ces animaux était volé,
il retrouvait toujours le chemin du retour. Il retournait forcément dans les troupeaux d’Abraham, comme si des mains invisibles le guidaient. C’est arrivé au point où des voleurs éventuels sont nerveux concernant le vol du cheptel d’Abraham !
Récemment, le président de l’Union des Adventistes du Septième Jour en Tanzanie, Dr. Godwin Lekundayo, m’a dit que plusieurs de ceux qui s’étaient moqués et avaient ri d’Abraham “veulent être de la partie” pour jouir des
mêmes bénédictions que lui. Ils ont dit aux pasteurs adventistes : “Nous voulons, nous aussi donner la dîme, comme Abraham.“Mais vous n’êtes pas membres de l’Église adventiste,” ont répliqué les pasteurs, surpris.
Ils ont insisté : “Ce n’est pas grave ! Nous voulons les
bénédictions de Dieu. Aussi, voulons-nous payer la dîme avec nos vaches, nos chèvres et nos brebis ! ” Et il y a plus . . .
Dans un village près du lieu où habite Abraham, un chef local avait construit un bassin. Durant la saison sèche, il faisait payer les Massaï propriétaires de bétail qui y abreuvaient leurs troupeaux. Un jour, Abraham eut une idée inspirée. Il décida de construire un plus grand bassin et de laisser les propriétaires de bétail y abreuver leurs troupeaux gratuitement. Il engagea aussi les services d’un ouvrier biblique pour parler de Jésus alors qu’ils abreuvaient leurs animaux. Les propriétaires de bétail tellement reconnaissants pour l’eau gratuite, écoutaient les messagesavec joie !
Les gens sont si impressionnés par le témoignage et l’esprit généreux d’Abraham que plusieurs ont exprimé le désir d’appartenir à l’Église d’Abraham. Ceci est très significatif, car les Massaï sont par tradition réticents à se convertir au Christianisme.
Mais le témoignage d’Abraham est plus puissant que la tradition, et plusieurs Massaï écoutent aussi les programmes d’AWR360° sur leurs radios.
Ils ont été surpris d’apprendre que les chrétiens adventistes partagent certaines de leurs croyances. Par exemple, les Massaï ont cru en Dieu par tradition et ne croient ni dans le culte des ancêtres ni dans la sorcellerie. Ils croient aussi que lorsqu’une personne meurt, elle s’endort simplement. Cette croyance partagée avec nous les a aidés à ouvrir leur coeur et leur esprit à recevoir tout le message de l’Évangile.
Jusqu’ici, grâce au témoignage d’Abraham, 35 Massaï ont accepté Jésus et ont été baptisés. Et ils écoutent tous la Radio Adventiste Mondiale !
Quand la Radio Adventiste Mondiale a installé la station de radio en Tanzanie pour atteindre les membres de la tribu Massaï de cette région, nous n’avions pas imaginé l’impact que cette présence aurait sur Abraham. Nous ne connaissions même pas Abraham. Mais Dieu le connaissait, et Il savait que cet homme sincère attendait avec un coeur disposé à écouter et à recevoir tout le message de l’Évangile—message qui le conduirait de la “diffusion au baptême.” Merci de soutenir le travail de la Radio Adventiste Mondiale. Il y a plusieurs personnes comme Abraham qui attendent et sont disposées à écouter la voix de Dieu et à répondre avec nous : “Me voici. Envoie-moi ! ”
Tout comme Dieu fut fidèle à Abraham jadis et est fidèle à Abraham, l’éleveur Massaï Tanzanien, Il sera aussi fidèle à vous et à moi alors que nous proclamons le message de l’Évangile.